Bref à travers une révolte localisée, c’est une approche des dernières années de tutelle de Mazarin sur Louis XIV et de règne personnel du Roi-soleil qui sont offertes. Dans notre titre, on verra une allusion à la chanson C’était Anne de Bretagne, duchesse en sabots. Pour tous publics Aucune illustration. Sonmari de roi décédé, Anna Vreizh s’empressa tout de suite de revenir en Bretagne. Elle fit frapper une monnaie en or (une cadière) et décida d’aménagements nouveaux pour le château des Ducs de Bretagne à Nantes. Elle rétablit aussitôt les institutions bretonnes et marqua en cela, son autonomie et sa liberté retrouvée. Viventles sabots de bois ! 3. Ils saluent leur souveraine. Duchesse en sabots. Donnent un bouquet de verveine : S'il fleurit, tu seras reine ; Ah ! 4. S'il fleurit, tu seras reine Avec tes sabots. Elle a fleuri la verveine ; Anne de Bretagne fut reine. Ah ! 5. Les bretons sont dans la peine Avec leurs sabots Ils ont perdu leur souveraine Al'extrémité du continent, le nez plongé dans l'Atlantique, la Bretagne est le point de départ de toutes les aventures. Entre imaginaire celtique et paysages grandioses, la péninsule est 316 les hermines deviennent l’emblème des ducs de Bretagne; Bretons et bretonnes célèbres. Jeanne MALIVEL (1895-1926) ou la renaissance de l’art breton. Pierre Landais (1430-1485) Alain V de Bretagne (mort en 1212), un nouveau duc dans la liste des ducs de Bretagne. Alain-René Lesage ou Le Sage. La société des études lesagiennes ZJXk3. Hebdo France 3 Bretagne S3Published on Jan 8, 2014No descriptionCommunication France 3 Bretagne La force d’âme avec laquelle elle supporta, à la mort de son père, les plus grands revers, son habileté dans la direction de son duché, sa sage et prudente régence pendant la guerre d’Italie, la protection qu’elle accorda aux arts, aux sciences et à toutes les entreprises utiles, l’ont placée au rang des femmes les plus illustres. Si quelquefois son esprit d’indépendance bretonne revêtit un caractère dominateur et orgueilleux, on doit pardonner cette faiblesse humaine à une intelligence qui, presque toujours, comprit si dignement la mission de la reine et celle de la femme. Fille unique de François II, duc de Bretagne, Anne, toute jeune encore, succéda à son père dans un moment où les prétentions de la France sur le duché de Bretagne prétentions qui s’appuyaient déjà sur plusieurs victoires rendaient la conversion de cette province à peu près impossible. Anne de Bretagne en prière A la mort de François II, des dissensions, fondées sur des intérêts individuels, éclatèrent dans le conseil de la jeune duchesse, et lui rendirent l’administration souveraine encore plus difficile. Ceux mêmes à qui leur position faisait une inviolable obligation de la protéger se soulevèrent contre elle. Son tuteur, le maréchal de Rieux, mécontent de ce qu’elle refusait la main d’Alain d’Albret, protégé par lui, lui fit fermer les portes de Nantes, au moment où elle se réfugiait dans cette ville pour échapper à un parti de l’armée française qui avait voulu l’enlever à Redon. Avertie à temps de cette lâche trahison, et indignée d’une semblable déloyauté, Anne monte à cheval l’épée à la main, et, suivie de Dunois et de ses principaux officiers, elle se présente aux porte de la ville, ordonne qu’on lui ouvre, et impose tellement aux rebelles que les ponts-levis s’abaissent devant elle. Mais cette généreuse fermeté, qui suffisait à arrêter des révoltes intestines, était impuissante contre le roi de France et ses armées ; la duchesse comprit qu’il fallait chercher un protecteur qui pût la défendre, elle et son peuple. Dans un âge où les intérêts de cœur dominent tous les autres, elle n ’écouta que la raison, et, sacrifiant son affection pour le duc d’Orléans depuis Louis XII, elle se décida à accepter la main de Maximilien d’Autriche. Mais ce dévouement à la cause publique n’eut point l ’effet que la duchesse en espérait. Maximilien n’envoya pas les secours sur lesquels elle avait compté. L’armée française s’était déjà emparée des principales places de la Bretagne, et Anne se vit forcée, après quelques triomphes sans importance et de rudes défaites, à demander la paix. On la lui accorda, mais à des conditions qui rendaient la France maîtresse d’une grande parti du duché. Charles VIII, pour consolider les droits que la guerre venait de lui donner sur cette belle province, demanda la main de la duchesse, qui l’accorda. Devenue reine d’une des premières nations de l’Europe, Anne se montra en tout digne d’occuper le trône sur lequel elle était montée. Pendant les guerres d’Italie, Charles VIII, qui ne quittait point le commandement de ses armées, la nomma régente du royaume, et elle l’administra avec un talent et une prudence remarquables. A la mort de Charles VIII, Anne se rendit à Nantes pour reprendre possession, aux termes de son contrat de mariage, du duché de Bretagne. Ce fut la première reine de France qui porta le deuil de son époux en noir ; jusque-là, elles l’avaient porté en blanc ; de là, sans doute, le surnom de Blanche donné à plusieurs veuves de nos rois. Les mêmes causes politiques qui l’avaient décidée à accepter la main de Charles VIII se réunirent à ses sentiments personnels pour lui faire accepter celle du Duc d’Orléans, devenu roi de France sous le nom de Louis XII. Mais en contractant cette nouvelle union, elle n’oublia point les intérêts de son peuple, et elle obtint, par un traité particulier, que la Bretagne serait gouvernée comme elle l’avait été sous les ducs, et que ses droits et privilèges lui seraient maintenus. La reine contribua immensément aux progrès de la marine française. Douze vaisseaux de ligne furent construits et équipés par ses ordres lors de l’expédition des princes chrétiens contre l’empire turc. Du reste, elle ne fut pas seulement remarquable par ses talents politiques et par son énergie, ce fut encore une des femmes les plus lettrées de son époque. Élevée par Françoise de Dinan, Anne fut de bonne heure initiée à des connaissances étrangères à la plupart des femmes. Elle composa sur les principaux événements de sa vie et sur la bataille de Saint-Aubin, qui valut à l’armée française un si mémorable triomphe sur le duc François II, des mémoires fort curieux. Elle se montra toujours protectrice éclairée des arts et des sciences ; on peut même dire qu’elle prépara grandement cette époque de la Renaissance, qui valut à François Ier le glorieux surnom de Restaurateur des lettres. On conserve encore un grand nombre de lettres en vers latins qu’Anne de Bretagne et Louis XII s’écrivaient pendant cette malheureuse guerre du Milanais entreprise contre la volonté de la première. On voit par cette correspondance, qui témoigne de la vive affection des deux époux, que, malgré l’opposition qu’Anne avait mise à cette expédition, elle fit tous ces efforts pour en assurer le succès. Ces lettres sont ornées de miniatures relatives au sujet traité dans chacune d’elles. Anne profita du retour de Louis XII en France pour venir visiter la Bretagne. Elle fut reçue avec de grands honneurs dans toutes les villes de cette provinces, et particulièrement à Brest, Saint-Pol-de-Léon et Morlaix. Le dessin qui accompagne cet article représente son entrée dans cette dernière ville, avec toutes les circonstances qui s’y attachent. Entrée d’Anne de Bretagne à Morlaix Sur la droite du tableau, on voit la reine accompagnée d’un de ses pages qui caresse une levrette. Elle reçoit les félicitations des notables de Morlaix, qui lui présentent à genoux une hermine apprivoisée et un petit bâtiment d’or enrichi de pierreries. Anne ayant reçu l’hermine, rapporte un historien du temps, le gentil animal la caressa fort, puis se cacha précipitamment dans sa collerette, ce qui mit la reine en émoi ; mais le vicomte de Rohan, qui était près d’elle, lui dit "Que craignez-vous, Madame ? ce sont vos armes." » On sait, en effet, que les hermines avaient été prises pour armes par les ducs de Bretagne, à cause de leur blancheur, et qu’ils avaient joint la fameuse devise Potius mori quam foedari. Le dessin qui accompagne cet article reproduit l’ancien Morlaix ; le groupe de paysans qui se trouve à gauche est adossé aux écluses du moulin du Duc. Dans le fond, des cavaliers sortent de l’ancienne porte Notre-Dame, qui donnait entrée au Pavé, vieux quartier encore existant. Au loin, également dans le fond, apparaissent la porte Bourette et la vieille église de Notre-Dame du Mur. La reine mourut dans sa trente-sixième année. Elle avait demandé par son testament que son cœur fût envoyé à ses premiers sujets. Renfermé dans une boîte d’or, il fut placé dans le monument funèbre élevé par ses soins à François II et à Marguerite de Foix, à Nantes. Les vers suivants étaient gravés sur le couvercle de la boîte En ce petit vaisseau de fin or pur et munde Repose un plus grand cueur que oncque dame eut au monde ; Anne fust le nom d’elle, en France deux fois reyne, Duchesse des Bretons royale et souveraine. Ce cueur fut si très hault, que de la terre aux cieux Sa vertu libéralle accroissoit mieulx et mieulx. Mais Dieux en a repris sa portion meilleure, Et cette part terrestre en grand deuil nous demeure. Error 403 Guru Meditation XID 720382157 Varnish cache server Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans Universalis Fille de François II, duc de Bretagne, et de Marguerite de Foix, Anne devint duchesse de Bretagne à la mort de son père conformément à une décision prise par les états convoqués à cette fin en 1486. Par le traité du Verger 19 août 1488, le roi Charles VIII avait donné son accord et François II avait promis de soumettre au consentement royal le futur mariage d'Anne. Celle-ci avait été fiancée, à l'âge de trois ans, à un prince anglais. Mais c'est avec Maximilien de Habsbourg qu'elle se maria, par procuration, en 1490. Charles VIII rappela les clauses du traité du Verger et envahit la Bretagne. Il obtint alors la main d'Anne pour lui-même et négocia avec le pape l'annulation de ses propres fiançailles avec une fille de Maximilien et celle du mariage d'Anne avec le même Maximilien. Le mariage du roi de France et de la duchesse fut célébré le 6 décembre 1491. Le contrat prévoyait que la duchesse, si elle survivait à son mari, épouserait son successeur. Roi en 1498, Louis XII se hâta de faire annuler son mariage — passablement contraint — avec la boiteuse Jeanne de France, fille de Louis XI. Puis il épousa la duchesse-reine Anne 1499. Parce qu'elle était déjà reine douairière, celle-ci put alors poser ses conditions elle conserva le gouvernement de la Bretagne et se réserva de transmettre le duché à ses propres héritiers collatéraux si elle ne laissait pas d'enfants de son royal mari. Politique habile et courageuse, Anne de Bretagne administra le duché avec sagesse et fermeté. À la cour de France, elle protégea les poètes et les artistes, qui contribuèrent à assurer sa renommée. Il est inexact de dire qu'Anne réalisa l'union de la Bretagne à la France. À sa mort en 1514, le duché fut immédiatement cédé par Louis XII à François d'Angoulême le futur François Ier, qui avait épousé la fille de Louis XII et d'Anne, Claude de France. C'est celle-ci qui fit don du duché à son mari en 1515, mais ce n'est qu'en 1532 que les états de Vannes acceptèrent définitivement l'union du duché à la couronne. — Jean FAVIER1 2 3 4 5 …pour nos abonnés, l’article se compose de 2 pagesÉcrit par membre de l'Institut, directeur général des Archives de FranceClassificationHistoirePersonnages historiquesPersonnages historiques, Moyen ÂgeHistoireHistoire chronologieHistoire du Moyen ÂgeOccident médiévalFrance médiévaleHistoireHistoire par régions et paysHistoire de l'Europe occidentaleFrance, histoireAutres références ANNE DE BRETAGNE 1477-1514 duchesse de Bretagne 1488-1514 et reine de France » est également traité dans BRETAGNEÉcrit par Jean MEYER, Jean OLLIVRO • 6 672 mots • 3 médias Dans le chapitre À l'époque féodale Xe-XVe siècle » […] Face à l'Europe romane et gothique, la Bretagne ducale fait longtemps figure de parent pauvre. Chancelleries royale et pontificale s'accordent pour ne concéder au duc que le simple titre de comte – ce jusqu'au xiii e siècle. Les maisons de Nantes, de Rennes et de Cornouaille étendent cependant le domaine ducal sur l'ensemble de la péninsule. Depuis le ix e siècle, la Bretagne s'est couverte de c […] Lire la suiteCHARLES VIII 1470-1498 roi de France 1483-1498Écrit par Jean FAVIER • 427 mots Fils de Louis XI et de Charlotte de Savoie, Charles devint roi à la mort de son père. Sa sœur, Anne de Beaujeu, chargée de la régence par Louis XI, garda une influence profonde sur le gouvernement après la majorité du roi, proclamée en 1484, mais cela provoqua une rébellion des princes qui soutenaient les revendications du plus proche parent mâle du jeune roi, le duc d'Orléans futur Louis XII. C […] Lire la suiteFRANCE Histoire et institutions - Formation territorialeÉcrit par Yves DURAND • 12 875 mots • 7 médias Dans le chapitre Le rattachement de la Bretagne » […] À l'avènement de Louis XII, il subsiste à l'intérieur du royaume un certain nombre de grands fiefs les diverses branches de la maison d'Orléans possèdent, au centre du pays, les duchés de Bourbon et d'Auvergne, les comtés de Clermont-en-Beauvaisis, de Vendôme et de Sancerre, le Forez et le Beaujolais. La maison d'Alençon tient le duché du même nom, avec le comté du Perche, celui de Foix-Albret, […] Lire la suiteFRANCE MISE EN PLACE DE L'ÉTAT MODERNE, XVe-XVIe SIÈCLE - repères chronologiquesÉcrit par Vincent GOURDON • 566 mots 1453 L'armée du roi Charles VII met fin à la présence anglaise en Guyenne à la bataille de Castillon 17 juillet. 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L'émission, tournée à Nantes et Blois, retrace la vie de la reine de France. Mais bien qu' attachée à ses terres, certains clichés circulent sur ce symbole de la région. 1/ Anne de Bretagne, Jeanne d'Arc, même combat La duchesse Anne est considérée sur ses terres comme "le symbole de la Bretagne écrasée par le royaume de France" , selon l'historien Alain Croix, qui rappelle que l'union à la France à l'époque "n'a posé aucun problème on n'a pas demandé l'avis du peuple...". "Elle n'a jamais su parler ni compris le breton" souligne l'historienne Murielle Gaude-Ferragu dans Secrets d'Histoire. Pourtant, la dernière duchesse de Bretagne véhicule aujourd'hui l'idée de résistance, d'une Bretagne toujours au bord de la révolution, une sorte de Jeanne d'Arc d'une région qui n'était toutefois pas une principauté. Didier Le Fur, auteur en 2000 d'une biographie de la duchesse, estime qu'avant même le mariage à Charles VIII, la Bretagne faisait déjà partie de la France, même si elle n'entrait pas dans le domaine royal et conservait certaines particularités comme le droit de battre monnaie. 2/ La "Reine aux sabots" Anne de Bretagne a été élevée comme une fille de roi au château de Nantes. Elle vivait avec autour d'elle un personnel composé d'une centaine de personnes. Quatre siècles plus tard, Anne de Bretagne devient une icône, pour les nobles, mais aussi pour le peuple. Une expression circule, "A1nne de Bretagne, duchesse en sabot". Cette expression vient d'une chanson populaire chantée dans les cour d'écoles à la fin du XIXè siècle. "Anne de Bretagne ne devait pas avoir beaucoup d'occasion de se déplacer en sabots. Elle aimait le faste, et ignorait assez largement le peuple paysan breton" ironise Bernard Quillet. 3/ Anne de Bretagne est à l'origine de la gratuité des routes"Le contrat de mariage stipulait +pas d'octroi sur mes routes+" plaide Jacques-Yves Le Touze, le coordinateur du Comité Anne de Bretagne qui organisait les fêtes du cinq-centenaire, et le système d'imposition du duché était différent. Malgré tout, c'est bien au Général de Gaulle et au "plan routier breton" de 1969 que l'on doit cette exception. durée de la vidéo 01 min 41 Extrait "Secrets d'Histoire" Anne de Bretagne

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