Laquestion demande: quelles sont les deux parties des acides aminés qui se rejoignent pour former une liaison peptidique? Nous savons que les groupes amino et carboxyle s’assemblent lors de la formation de la liaison peptidique, donc la réponse correcte à notre question est (A). Les parties d’un acide aminé qui se rejoignent pour Leprocessus de sédimentation permet la formation de roches sédimentaires. L’érosion se définit comme la dégradation naturelle d’un paysage, qui comprend l’altération de la roche et le transport des particules solides et/ou solubles. Produits de l’altération : particules de tailles différentes et ions solubles. 1. Sécheresse: à quel niveau de gravité maximale et limitant les usages de l'eau se trouve votre département ? Toute la France métropolitaine, à l'exception de Paris, des Hauts-de-Seine et de Découvreztoutes nos annonces immobilières de vente d'appartements avec balcon à Paris 12e (75012), actualisées en temps réel. Hydrologieen Islande : cours d’eau, cascades et lacs. Avec sa position si septentrionale dans l’hémisphère nord et sa géographie particulière, l’Islande subit un climat rude, souvent pluvieux et venteux. Logiquement, l’eau joue donc un grand rôle dans ce pays, surtout si l’on rappelle que les glaciers font près de 11% de la RI8W. La Seine, ses quais, ses bouquinistes, ses bateaux-mouches, ses ponts… Mythique, non ? Eh bien sachez que la Seine n’est pas aussi Parisienne qu’on le croit et techniquement elle ne coule même pas sous les ponts de la capitale. Sous le pont Mirabeau coule la Seine » disait Guillaume Apollinaire dans le plus célèbre poème de son recueil Alcools 1913. Ce poète si important du XXe siècle n’avait pourtant pas tout à fait raison, et pour cause si l’on s’en réfère aux règles géographiques et hydrographiques, la Seine ne coule pas du tout à Paris et c’est un autre cours d’eau, l’Yonne, qui fait son lit dans la capitale. Pour bien comprendre pourquoi c’est l’Yonne et non la Seine qui coule à Paris, il faut se remémorer nos cours de géographie de l’école primaire. On y apprenait alors que, lorsque deux cours d’eau se rejoignent, c’est celui qui possède le plus gros débit à cet endroit-là qui est considéré comme le cours d’eau principal, tandis que l’autre est considéré comme son affluent. Or, au point de confluence de la Seine et de l’Yonne, ce n’est pas du tout la Seine qui gagne… Là où se rencontrent les deux cours d’eau, dans le village de Montereau-Fault-Yonne Seine-et-Marne, l’Yonne possède un débit de 93 m3/seconde… contre 80 m3/seconde pour la Seine ! Selon les règles que l’on a apprises à l’école et qui sont en vigueur dans le monde scientifique, c’est donc bien la Seine qui se jette dans l’Yonne, et pas l’inverse. Mais alors pourquoi la Seine a pris l’ascendant sur l’Yonne ? Eh bien, parce qu’à l’époque gauloise, les sources de la Seine, situées en actuelle Côte d’Or, étaient considérées comme sacrées et un sanctuaire gallo-romain d’importance y était établi. Ce temple accueillait de nombreux habitants de la région venus chercher les bienfaits de cette eau sanctifiée, ce qui a de facto imposé l’idée d’une supériorité de la Seine sur l’Yonne. Au fil des siècles, la Seine n’a jamais cessé de garder son ascendant sur l’Yonne… au grand dam des Icaunais. Photo de UNE Non ce n’est pas la Seine qui coule à Paris / © Samot Accueil •Ajouter une définition •Dictionnaire •CODYCROSS •Contact •Anagramme Quand deux cours d'eau se rejoignent — Solutions pour Mots fléchés et mots croisés Recherche - Solution Recherche - Définition © 2018-2019 Politique des cookies. Raccorder un récupérateur d'eau de pluie Publié le 13/05/2013 - Modifié le 26/01/2022 Au lieu d’évacuer l’eau de pluie vers un égout, il est plus économique et écologique de la stocker pour arroser le jardin ou laver la voiture. Facile à installer, le dispositif est de surcroît peu coûteux. Matériel nécessaire Perceuse à percussion Forets fer et béton Clé à molette Clé à pipe 10 mm Fraise conique Scie égoïne à denture fine 2 cuves en polyéthylène de 200 l Curver avec collecteur, robinet de puisage et différents raccords plastique fournis 1 vanne à sphère 20 x 27 mm, 2 raccords en T femelle 20 x 27 mm, 4 manchons droits 20 x 27 mm, une tétine pour jauge Tube plastique cristal ø 10 et 19 mm, tuyau annelé ø 14 mm, profilé en U 10 x 10 mm, feuillard antenne TV 2 tire-fond ø 6 x 50 mm Ruban de Téflon ou filasse pâte à joints 1 pompe de surface pour l’arrosage Conseils pratiques pour les bricoleurs Difficulté débutant Coût environ 230 € cuves et pompe de surface Temps une demi-journée Estimer le volume d’eau récupérable Pour connaître le volume d’eau moyen susceptible d’être récupéré annuellement, s'adresser au service local de Météo France. Les précipitations annuelles moyennes p sont exprimées en mm par m2. Si pour une région, p = 800 mm = 0,8 m, la correspondance en l/m2 est 0,8 m x 1 m2 = 0,8 m3 = 800 l. Une toiture de 100 m2 peut récupérer 800 x 100 = 80 000 litres par an ! Il faut tenir compte d’un coefficient de pertes d’environ 10 % qui dépend de certains facteurs nature du toit, évaporation... Récupérer l’eau de pluie est un geste éco-citoyen. Depuis longtemps les jardiniers ont compris l’intérêt de cette ressource inépuisable en la collectant sommairement dans de grands récipients, alimentés directement par le tuyau de descente des eaux pluviales. Aujourd’hui, les cuves sont spécifiques et le dispositif de captage amélioré, mais le principe de récupération de l’eau reste le même. Dispositif hors-sol L’installation porte ici sur le couplage de deux cuves hors-sol de 200 l. Adossées au mur de la maison sous l’avancée du balcon, elles permettent un stockage prolongé de l’eau. Le polyéthylène qui compose les cuves est un matériau moins sensible au développement d’algues que le béton ou le métal. Avant d’investir dans un système hors-sol, l’étude des autres solutions est recommandée. Il existe trois types de cuves simple gros réservoir tronconique, parallélépipédique, qui s’adosse à un mur et décorative en forme d’amphore ou de colonne. L’effet esthétique n’est pas toujours celui escompté. Une grande cuve, tant par son encombrement que par sa couleur souvent beige ou verte, est difficile à intégrer. Calculs des besoins en eau La capacité des cuves dépend de la surface couverte et de la pluviométrie annuelle moyenne de la région de l’ordre de 600 l/m2 pour l’île-de-France, elle peut atteindre 2 000 l/m2 dans les régions montagneuses. Les cuves hors-sol ont des contenances comprises entre 200 et 600 l. Le réservoir doit être installé sur un sol plat, de préférence bétonné et à proximité d’une descente d’eau pluviale où le captage se fait par un collecteur ou un récupérateur connecté sur le tuyau. Il filtrera les saletés et bloquera les feuilles, préservant ainsi la propreté du réservoir. Deux cuves plus de capacité Le jumelage de deux cuves permet de passer de 200 à 400 l. Chaque élément est doté en bas et en haut de deux entrées et sorties filetées 20 x 27 mm, et en face avant, d’un orifice pour un puisage au robinet. Le couplage peut s’effectuer par le haut ou par le bas. Lorsqu’elle est connectée par le haut, la première cuve se remplit complètement puis l’eau passe dans la suivante. Lorsqu’elle est connectée en partie basse, les deux cuves se remplissent simultanément. Le prélèvement d’eau peut se faire par le robinet frontal. L’inconvénient on ne peut pas vider les cuves car la sortie se trouve à la hauteur d’un seau. Un petit montage consiste à brancher un tuyau d’arrosage à la vanne de vidange. La pression est suffisante pour arroser le jardin et une pompe de surface, raccordée au tuyau kit de raccordement vendu dans le commerce, apporte un confort d’utilisation. Placer les cuves près de la descente des eaux Les cuves de 200l reposent sur une dalle en béton, à proximité de la descente des eaux. Percer pour installer les raccords Pour installer les raccords et relier les cuves, percer puis agrandir le trou avec une fraise conique. Assurer l'étanchéité du robinet L’emplacement du robinet est prévu en face avant. Sur le filetage, enrouler du ruban Téflon pour assurer l’étanchéité. Coupler les cuves Couplage avec deux T femelle 20 x 27 mm la branche centrale C se visse sur la cuve. Les branches en regard sont munies de raccords R sur lesquels s’ajustent les extrémités d’un gros tube de liaison. Monter les raccords Le raccord de la vanne se monte sur la cuve avant A, celui de la jauge sur la cuve arrière B. Chaque T est muni d’un manchon droit pour le vissage sur le bas de cuve. Tous les filetages mâles reçoivent une étanchéité au Téflon. Visser vannes et raccords La cuve avant est dotée d’une vanne qui se visse dans une branche du T. L’autre extrémité est munie d’un raccord droit pour visser l’embout d’un tuyau d’arrosage. Le manchon droit branche centrale du T est l’élément de vissage sur la cuve arrière avec étanchéité au Téflon. Insérer la jauge Sur le côté, une jauge J est prévue et fonctionne sur le principe des vases communicants tube plastique transparent ø 10 mm branché sur la tétine du raccord arrière. Elle est insérée dans un profilé plastique en U collé au mur. Fixé à la paroi, un feuillard d’antenne TV relie les cuves. Ancrer les cuves Les cuves sont connectées en partie basse ; elles se rempliront en même temps. L’ancrage au mur doit être solide. Le poids des réservoirs pleins peut atteindre 400 kg ! Monter le dispositif de captage Une coupelle récupère les eaux du tuyau de descente et les véhicule vers les cuves. Un filtre bloque les impuretés et un couvercle ferme l’ensemble deux marquages circulaires sont prévus pour adapter le couvercle au diamètre du tuyau 80 ou 100 mm. Découper le centre du couvercle au cutter. Insérer le dispositif Le système s’installe à une hauteur supérieure au niveau maximum d’eau dans le réservoir. Scier le tuyau en plastique à la scie à denture fine. Réaliser une deuxième coupe 6 cm plus bas pour insérer le dispositif. Disposer le filtre Introduire le couvercle prédécoupé, puis la coupelle sur le tuyau inférieur. Disposer le filtre à l’intérieur et emboîter le couvercle. Filtre hiver et filtre été Le bouton de rotation du filtre a deux repères hiver cristal de glace et été soleil. Relier collecteur et cuve Le collecteur d’eau est relié à une cuve par un tuyau annelé ø 14 mm de 1 m de longueur. Ajouter une pompe de surface L’entrée aspiration » de la pompe est réunie à un tuyau de liaison ø 19 mm par un raccord à vissage manuel. Utiliser un collier de serrage en inox. Connecter le tuyau à la sortie Le tuyau est connecté à la sortie de pompe par un raccord rapide Gardena. Insérer le bout du tuyau dans le raccord et serrer la bague de liaison. Visser l’embout à joint torique sur une sortie de pompe et encliqueter les deux parties du raccord rapide. Relier à la vanne de vidange La pompe est réunie à la vanne de vidange par un tuyau ø 19 mm et un raccord à serrage manuel. Le dispositif mis en œuvre est à présent disponible pour l’arrosage. Lance d'arrosage ou arrosoir Pour arroser les plantes, on peut utiliser une lance d’arrosage ou puiser l’eau au robinet se trouvant devant la cuve avec un petit arrosoir. Texte Claudie Petitjean Photo Claudie Petitjean Pour décrire complètement les différents états d’une rivière, en un point quelconque de son cours ou dans sa totalité, plusieurs éléments sont à considérer sa richesse hydrologique, les conditions d’écoulement, les transports solides… mais, principale­ment, les variations dans le temps de son débit et les causes naturelles ou artificielles de ces variations, en un mot son régime. Parmi les fluctuations du débit, les unes sont en liaison étroite avec le cadre mor­phologique et géologique du bassin, d’autres avec les oscillations et les répétitions régulières de certaines composantes du climat ; d’autres variations sont, au contraire, apparemment fortuites, exceptionnelles et imprévisibles. C’est donc sur un ensemble de traits permanents et accidentels que doit se fonder l’étude du régime, sur la fré­quence et la variabilité des états du cours d’eau, sur les répartitions saisonnières, jour­nalières, voire horaires de cette fréquence et de cette variabilité. Sommaire 1 Les variations interannuelles du débit 2 Les variations saisonnières du débit 3 Vidéo Le régime des cours d’eau Les variations interannuelles du débit Le premier type de variations en fonction du temps se rapporte aux fluctuations du débit d’une année à l’autre ou d’une série d’années à une autre. Dans de longues séries de débit, 30 à 50 années et plus, il arrive que les modules tendent à se grouper en suites de plusieurs années, hydrologiquement plus ou moins abondantes, suivant des oscillations pluvio-thermiques de grande ampleur. Les phases répétées de graves déficits d’écoulement au Sahel, du Sénégal à l’Ethiopie, dans les années 1910-1916, puis dans les années 1940 et celles de 1968 à 1972-1973, sont de ce type. Cependant, les nombreuses recherches, menées à toutes latitudes et sur nombre de bassins fluviaux, sur la durée et les écarts de telles variations n’ont pas permis, jusqu’à présent, de les qualifier strictement de périodiques » ou cycliques » et laissent sceptique sur les régularités prétendues par certains. L’indice d’irrégularité R, le plus facile à calculer, est le rapport, pour la période connue, des modules extrêmes R = Qannuel max. / Q_annuel min. Il est très petit, 1,2 à 2, pour les cours d’eau qui bénéficient de très grosses accu­mulations lacustres, le Saint-Laurent 1,4 et le Nil Victoria par exemple, ou souter­raines Nera ou Pescara de l’Apennin calcaire. Le fleuve Columbia, aux Etats-Unis, doit à la traversée de lacs et de plateaux basaltiques très fissurés un indice R de 2,2 à The Dalles, Oregon BV 614000 km2. Les cours d’eau alimentés par des glaciers sont également très réguliers car la rétention amortit l’irrégularité des précipitations, et la fusion est réglée par la température qui oscille assez régulièrement d’une année à l’autre. Dans de très grands bassins où des pluviosités ou des mises en réserves régio­nales peuvent se compenser, l’indice n’excède pas 3 Amazone 1,3, Zaïre 1,7, Danube 2,3, Mississippi 2,5. D’une manière générale, les modules qui oscillent le plus, d’une année à l’autre, sont les modules spécifiques les plus faibles, par exemple dans les domaines subtropicaux méditerranéen ou texan où l’indice peut largement dépasser 10 et atteindre 50 pour des cours d’eau pérennes. En région tempérée océa­nique non montagnarde, les chiffres sont de l’ordre de 5 à 10 5 pour la Meuse, 7,6 pour la Weser, 8 pour la Loire et pour la Seine à Paris, 8,1 pour le Douro. Les régimes fluviaux des régions tropicales soumises à l’action très erratique des cyclones sont aussi très irréguliers, tels ceux du littoral oriental de Madagascar ou les régions asiatiques de la mousson d’été Godaveri, en Inde, Dans les années 1950-1960, des hydrologues travaillant en Afrique ont mis au point un autre indice, K3 = Q_90% / Q_10%, rapport du premier décile au dernier décile des modules rangés dans l’ordre décroissant. C’est, en d’autres termes, le rap­port du module de l’année humide de fréquence décennale au module de l’année sèche de même fréquence. Cet indice est moins sujet que le précédent aux erreurs d’échantillonnage puisqu’il exclut les valeurs extrêmes. L’hydraulicité, c’est-à-dire, pour chaque cours d’eau, le rapport du module d’une année particulière ou la moyenne d’un groupe d’années particulières au module normal » est une valeur capitale en hydrologie. Soit, par exemple, pendant une seule année, un module de 283 pour la Loire en 1949 et, pour une autre année 1966, un module de 1310 alors que le débit moyen annuel de 130 ans vaut 900 Les hydraulicités des deux années en question seront, respectivement, de 0,31 et de 1,45. Enfin, le coefficient de variation CV, rapport de l’écart-type à la moyenne de la série des modules, caractérise numériquement l’importance de la dispersion autour de la moyenne. C’est la valeur relative la plus utile pour comparer entre elles les varia­bilités interannuelles, dès lors qu’est admise l’hypothèse d’une distribution normale » au sens statistique, c’est-à-dire ajustée à la loi de Gauss des modules, hypothèse le plus souvent confirmée dans les bassins où la vérification a été faite. Le CV permet aussi de comparer commodément la variabilité des débits à celle des précipitations. Les variations saisonnières du débit La répartition des débits selon les mois de l’année est le trait le plus souvent retenu pour une classification complète des régimes, tant les alternances habituelles de hautes et basses eaux sont apparentes et de grande conséquence pour les utilisateurs. Elle est fondée sur les moyennes mensuelles des débits. Pour faciliter les comparai­sons, on calcule le coefficient mensuel de débit, rapport, pour chacun des douze mois de l’année, du débit mensuel moyen au module. Le rapport est supérieur à 1 en période de hautes eaux et inférieur à 1 en basses eaux. Leur expression graphique par des courbes d’évolution au cours de l’année est simple, éminemment pédagogique et irremplaçable en hydrologie comparée. De grands écarts au module, dans un sens ou dans l’autre ou dans les deux à la fois, caractérisent l’immodération dont les rivières de haute montagne, alimentées par les glaciers aux latitudes moyennes, donnent un exemple classique. Pendant l’hiver, les coefficients mensuels les plus faibles avoisinent 0,05 et 0,10; les coefficients les plus élevés, 3 à 3,5, correspondent au maximum de la fusion, en juillet dans l’hémisphère Nord, en janvier dans l’hémisphère Sud, ce rythme se reproduisant avec une grande régularité d’une année à l’autre. Des régimes saisonniers aussi fortement contrastés, avec des basses eaux exsangues confinant à l’assèchement, se rencontrent également dans la zone climatique tropicale à longue saison sèche, le maximum annuel étant régulier quant à la date mais irrégulier quant aux débits. A l’opposé, de faibles écarts mensuels au module expriment une pondération du régime saisonnier, comme, par exemple, la Seine à Paris ou le Rhône à Beaucaire . Les cours d’eau du monde offrent une immense variété de fluctuations saison­nières car les combinaisons possibles sont innombrables, en différents bassins, d’une quantité de facteurs climatiques, morphologiques et biogéographiques qui interfèrent comme dans tout hydrosystème. L’analyse et le classement des régimes saisonniers de Pardé, la plus ancienne et la plus cohérente, pose un premier principe de classement, uniquement descriptif. Les régimes sont simples» ou complexes». Ils sont dits simples quand ils présentent une seule alternance annuelle de hautes et basses eaux, que ce caractère soit dû à la prépondérance d’un mode d’alimentation ou que la combinaison de plusieurs influences leur confère une simplicité apparente. Ainsi en est-il des régimes glaciaire alpestre, nival de plaine des fleuves canadiens ou sibériens, pluvial tropical du Niger amont, évapo-pluvial océanique tempéré de plaine de la Tamise et de la Seine… Les régimes sont complexes quand plusieurs phases hydrologiques se succèdent dans l’année deux ou trois saisons d’abondance, deux saisons de pénurie au moins relative. Quand la complexité apparaît dès la source, elle est originelle rivières pyré­néennes ou méditerranéennes de montagne, influencées par la neige, la pluie et l’éva­poration. Quand la complexité a pour cause soit la confluence de rivières différentes, soit la modification du régime d’amont en aval, elle est combinée ou changeante. Cependant, dans cette dernière catégorie à laquelle appartiennent tous les grands fleuves, les combinaisons ou les successions de régimes d’amont en aval sont trop variées pour que se dégage de chaque fleuve un type homogène dominant. Le Rhône, le Danube, le Zaïre, l’Amazone en sont des exemples particulièrement représentatifs. Au sein de ces deux grandes catégories de régimes simples et complexes, des types et des sous-types sont distingués avec précision par référence d’abord à l’influence cli­matique qui gouverne les fluctuations saisonnières, ensuite par référence à la situation géographique en latitude ou en altitude. L’appartenance aux régions chaudes en deçà de 35° de latitude dans les deux hémisphères d’une part, ou aux régions tempérées et froides d’autre part, est capitale dans le premier cas, les différences thermiques sai­sonnières sont insignifiantes et les régimes hydrologiques sont, en gros, calqués sur les régimespluviométriques dans le second cas, les fluctuations thermiques entre été et hiver règlent l’évaporation et l’évapotranspiration ainsi que les rétentions nivale et glaciaire. Tout autant que l’écart entre les moyennes mensuelles, les variations journalières, voire horaires, du débit contribuent à caractériser l’immodération ou la pondération d’un régime. Il n’est pas indifférent de savoir si le débit moyen mensuel est dû à la succession de journées calmes et égales ou à des pulsations brutales dans un lit presque toujours à sec. Sur l’île de la Réunion, par exemple, la variété des types de temps excessifs et irréguliers prive les moyennes mensuelles de toute valeur représentativeCette typologie des régimes saisonniers est toujours utilisée avec profit dans des études comparatives à petite et grande échelle et sert de base aux études les plus récentes, notamment celles réalisées sous l’égide de l’UNESCO. Cependant, elle n’est pas parfaite ; les seules variations saisonnières ne suffisent à décrire ni tous les régimes ni l’ensemble des régimes classés. Fondée exclusivement sur les moyennes des débits moyens mensuels de nombreuses années, elle conserve du régime des traits saillants encore qu’atténués et elle néglige ce qui peut être le plus utile à connaître. Ainsi, autre lacune, elle donne une image infidèle des phénomènes de stockage et de déstockage des réserves souterraines et lacustres et de leur influence sur les débits si l’écoulement est influencé par le jeu de grosses réserves souterraines et que la corrélation entre pluie et débit ne peut être valablement établie en année particulière. Vidéo Le régime des cours d’eau Vidéo démonstrative pour tout savoir sur Le régime des cours d’eau Post Views 677 27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 0925 CHAPITRE 17 COMMENT TRAVERSER LES COURS ET LES LIEUX HUMIDES 1. En situation de survie, est parfois un obstacle à franchir. Il peut lac ou cours mais aussi tourbière, de sables mouvants, de marais ou de fondrières. Même dans le désert, une crue soudaine peut rendre un oued infranchissable. Enfin, quelles que soient les eaux à traverser, vous devez savoir comment le faire en toute sécurité. SECTION 1 COURS 2. Il a pas de description standard cours Il peut être plus ou moins profond, large ou étroit, à courant faible ou impétueux. Il faut donc élaborer un bon plan avant de le traverser. 3. Afin une bonne vue du cours monter sur une élévation pour repérer un point de traversée. Au besoin, vous pouvez aussi grimper dans un arbre. Il faut choisir un passage à gué en fonction des facteurs suivants a. Un tronçon plat où le cours se divise en plusieurs chenaux. Deux ou trois chenaux sont habituellement plus faciles à traverser bras principal. b. Un haut-fond ou un banc de sable. Si possible, choisissez un passage en amont du haut-fond ou du banc de sable; si vous perdez pied et que le courant vous emporte, vous pourrez vous y réfugier. c. Pour traverser le cours suivez une trajectoire de 45 ° vers par rapport au courant. 4. Les situations suivantes présentent des dangers potentiels et sont à éviter si possible a. Obstacles sur la rive opposée pouvant entraver la marche. Repérez un endroit sur rive où vous pourrez vous déplacer avec sûreté et aisance. b. Rochers en travers du cours Les rochers indiquent souvent la présence de dangereux rapides ou de canyons. c. Cascade ou chenal profond. jamais de passer à gué directement audessus ou à proximité de ces endroits dangereux. d. Cours à fond rocheux. Vous pouvez vous blesser gravement en glissant ou en tombant sur des rochers. Habituellement, les rochers submergés sont trèsglissants et peuvent facilement vous faire perdre Cependant, un rocher qui émerge de atténue la force du courant et pourra vous aider à traverser en vous offrant un point e. Estuaire fleuve. Un estuaire est normalement large, et il est soumis aux marées et à de forts courants. des marées peut se manifester à plusieurs kilomètres en amont de de certains fleuves. Remontez le fleuve pour trouver un autre point de passage. f. Remous. Un remous peut produire un puissant contre-courant, en aval de qui provoqué, et vous entraîner sous 5. La profondeur cours guéable ne devrait pas vous décourager tant que vous avez pied. En fait, les eaux profondes sont souvent plus calmes et par conséquent moins dangereuses que les eaux peu profondes au courant rapide. Quant à vos vêtements, vous pourrez fort bien les faire sécher après la traversée ou encore, vous pouvez fabriquer un radeau pour les transporter, ainsi que votre équipement, la rive opposée. 6. Vous ne devez absolument pas essayer de traverser un cours à la nage ou à gué quand est trop froide; cette baignade pourrait vous être fatale. Essayez plutôt de fabriquer un radeau de fortune. Par contre, si vous pouvez passer en ne vous mouillant que les pieds, traversez à gué. Aussitôt arrivé sur rive, asséchez-les vigoureusement. SECTION 2 RAPIDES 7. le faut, on peut traverser sans danger des rapides ou une rivière profonde au courant vif. Pour traverser de pareils cours à la nage, il faut aller avec le courant et non le combattre. Essayez de garder le corps à afin de réduire les risques entraîné sous 8. Dans les rapides violents où est peu profonde, placez-vous sur le dos en pointant les pieds vers gardez les mains le long des hanches et servez-vous en comme si elles étaient des nageoires. Cette technique va accroître votre flottabilité et vous aidera à contourner les obstacles. Relevez les pieds pour éviter soient meurtris ou coincés par les rochers. 9. Dans les rapides profonds, adoptez une position ventrale, la tête vers et obliquez vers le rivage chaque fois que possible. Surveillez les obstacles et prenez garde aux remous et aux courants convergents qui provoquent souvent de dangereux tourbillons. Les courants convergent au confluent des cours ou lorsque contourne un obstacle important, par exemple un îlot. 10. Utilisez la méthode suivante pour traverser à gué un cours vif et trompeur a. Enlevez pantalon et chemise pour réduire la prise que le courant aura sur vous Gardez toutefois vos chaussures afin de vous blesser les pieds et les chevilles sur des rochers et pour assurer votre prise au fond. b. Attachez votre pantalon et vos effets sur le dessus de votre sac à dos, ou faites-en un paquet. De cette façon, si vous êtes séparé de votre bagage, tous vos effets seront ensemble. Il est plus facile de retrouver un gros paquet que plusieurs petits articles éparpillés . Comment traverser les cours et les lieux humides c. Transportez votre bagage en le plaçant bien haut sur le dos et en vous assurant de pouvoir vous en débarrasser facilement si nécessaire. Même un excellent nageur va couler ne peut se délester assez vite paquet encombrant. d. Pour passer à gué, munissez-vous perche solide 7,5 cm de diamètre et de 2 à 2,5 m de longueur. Empoignez-la et plantez-la fermement à côté de vous, en amont, contre le courant. Posez fermement les pieds à chaque pas et déplacez la perche en un peu en aval de sa position précédente, mais toujours en amont de votre position. Continuez en plaçant le pied au-dessous de la perche figure 17-1. Figure 17-1 Une personne traversant un courant rapide e. Traversez le gué en diagonale selon un angle de 45°. 11. En utilisant cette méthode, vous pourrez traverser en toute sécurité des courants qui emporteraient normalement une personne seule. Ne vous inquiétez pas du poids de votre sac, qui constitue plutôt un avantage pour traverser à gué. 12. Si vous êtes en groupe, traversez tous ensemble. Assurez-vous que tout le monde a préparé les bagages et les vêtements selon la méthode décrite plus haut. La personne la plus lourde doit se placer au bout aval de la perche et la personne la plus légère, au bout amont. Avec cette méthode, la personne en amont brise le courant, et le remous qui se forme permet aux autres de se déplacer assez aisément. Si la personne en amont perd pied momentanément, les autres peuvent retenir solidement la perche le temps reprenne son équilibre figure 17-2. 13. Un groupe de trois personnes ou plus peut utiliser la méthode présentée à la figure 17-3 pour traverser un cours avec une corde. Il faut avoir à sa disposition une corde trois fois plus longue que la largeur du cours Figure 17-2 Plusieurs personnes traversant un courant rapide un bon lien Published by seth-survivalisme - dans En dehors du domicile

quand deux cours d eau se rejoigne