Laquestion demande: quelles sont les deux parties des acides aminés qui se rejoignent pour former une liaison peptidique? Nous savons que les groupes amino et carboxyle s’assemblent lors de la formation de la liaison peptidique, donc la réponse correcte à notre question est (A). Les parties d’un acide aminé qui se rejoignent pour
Leprocessus de sédimentation permet la formation de roches sédimentaires. L’érosion se définit comme la dégradation naturelle d’un paysage, qui comprend l’altération de la roche et le transport des particules solides et/ou solubles. Produits de l’altération : particules de tailles différentes et ions solubles. 1.
Sécheresse: à quel niveau de gravité maximale et limitant les usages de l'eau se trouve votre département ? Toute la France métropolitaine, à l'exception de Paris, des Hauts-de-Seine et de
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Hydrologieen Islande : cours d’eau, cascades et lacs. Avec sa position si septentrionale dans l’hémisphère nord et sa géographie particulière, l’Islande subit un climat rude, souvent pluvieux et venteux. Logiquement, l’eau joue donc un grand rôle dans ce pays, surtout si l’on rappelle que les glaciers font près de 11% de la
RI8W. La Seine, ses quais, ses bouquinistes, ses bateaux-mouches, ses ponts… Mythique, non ? Eh bien sachez que la Seine n’est pas aussi Parisienne qu’on le croit et techniquement elle ne coule même pas sous les ponts de la capitale. Sous le pont Mirabeau coule la Seine » disait Guillaume Apollinaire dans le plus célèbre poème de son recueil Alcools 1913. Ce poète si important du XXe siècle n’avait pourtant pas tout à fait raison, et pour cause si l’on s’en réfère aux règles géographiques et hydrographiques, la Seine ne coule pas du tout à Paris et c’est un autre cours d’eau, l’Yonne, qui fait son lit dans la capitale. Pour bien comprendre pourquoi c’est l’Yonne et non la Seine qui coule à Paris, il faut se remémorer nos cours de géographie de l’école primaire. On y apprenait alors que, lorsque deux cours d’eau se rejoignent, c’est celui qui possède le plus gros débit à cet endroit-là qui est considéré comme le cours d’eau principal, tandis que l’autre est considéré comme son affluent. Or, au point de confluence de la Seine et de l’Yonne, ce n’est pas du tout la Seine qui gagne… Là où se rencontrent les deux cours d’eau, dans le village de Montereau-Fault-Yonne Seine-et-Marne, l’Yonne possède un débit de 93 m3/seconde… contre 80 m3/seconde pour la Seine ! Selon les règles que l’on a apprises à l’école et qui sont en vigueur dans le monde scientifique, c’est donc bien la Seine qui se jette dans l’Yonne, et pas l’inverse. Mais alors pourquoi la Seine a pris l’ascendant sur l’Yonne ? Eh bien, parce qu’à l’époque gauloise, les sources de la Seine, situées en actuelle Côte d’Or, étaient considérées comme sacrées et un sanctuaire gallo-romain d’importance y était établi. Ce temple accueillait de nombreux habitants de la région venus chercher les bienfaits de cette eau sanctifiée, ce qui a de facto imposé l’idée d’une supériorité de la Seine sur l’Yonne. Au fil des siècles, la Seine n’a jamais cessé de garder son ascendant sur l’Yonne… au grand dam des Icaunais. Photo de UNE Non ce n’est pas la Seine qui coule à Paris / © Samot
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Raccorder un récupérateur d'eau de pluie Publié le 13/05/2013 - Modifié le 26/01/2022 Au lieu d’évacuer l’eau de pluie vers un égout, il est plus économique et écologique de la stocker pour arroser le jardin ou laver la voiture. Facile à installer, le dispositif est de surcroît peu coûteux. Matériel nécessaire Perceuse à percussion Forets fer et béton Clé à molette Clé à pipe 10 mm Fraise conique Scie égoïne à denture fine 2 cuves en polyéthylène de 200 l Curver avec collecteur, robinet de puisage et différents raccords plastique fournis 1 vanne à sphère 20 x 27 mm, 2 raccords en T femelle 20 x 27 mm, 4 manchons droits 20 x 27 mm, une tétine pour jauge Tube plastique cristal ø 10 et 19 mm, tuyau annelé ø 14 mm, profilé en U 10 x 10 mm, feuillard antenne TV 2 tire-fond ø 6 x 50 mm Ruban de Téflon ou filasse pâte à joints 1 pompe de surface pour l’arrosage Conseils pratiques pour les bricoleurs Difficulté débutant Coût environ 230 € cuves et pompe de surface Temps une demi-journée Estimer le volume d’eau récupérable Pour connaître le volume d’eau moyen susceptible d’être récupéré annuellement, s'adresser au service local de Météo France. Les précipitations annuelles moyennes p sont exprimées en mm par m2. Si pour une région, p = 800 mm = 0,8 m, la correspondance en l/m2 est 0,8 m x 1 m2 = 0,8 m3 = 800 l. Une toiture de 100 m2 peut récupérer 800 x 100 = 80 000 litres par an ! Il faut tenir compte d’un coefficient de pertes d’environ 10 % qui dépend de certains facteurs nature du toit, évaporation... Récupérer l’eau de pluie est un geste éco-citoyen. Depuis longtemps les jardiniers ont compris l’intérêt de cette ressource inépuisable en la collectant sommairement dans de grands récipients, alimentés directement par le tuyau de descente des eaux pluviales. Aujourd’hui, les cuves sont spécifiques et le dispositif de captage amélioré, mais le principe de récupération de l’eau reste le même. Dispositif hors-sol L’installation porte ici sur le couplage de deux cuves hors-sol de 200 l. Adossées au mur de la maison sous l’avancée du balcon, elles permettent un stockage prolongé de l’eau. Le polyéthylène qui compose les cuves est un matériau moins sensible au développement d’algues que le béton ou le métal. Avant d’investir dans un système hors-sol, l’étude des autres solutions est recommandée. Il existe trois types de cuves simple gros réservoir tronconique, parallélépipédique, qui s’adosse à un mur et décorative en forme d’amphore ou de colonne. L’effet esthétique n’est pas toujours celui escompté. Une grande cuve, tant par son encombrement que par sa couleur souvent beige ou verte, est difficile à intégrer. Calculs des besoins en eau La capacité des cuves dépend de la surface couverte et de la pluviométrie annuelle moyenne de la région de l’ordre de 600 l/m2 pour l’île-de-France, elle peut atteindre 2 000 l/m2 dans les régions montagneuses. Les cuves hors-sol ont des contenances comprises entre 200 et 600 l. Le réservoir doit être installé sur un sol plat, de préférence bétonné et à proximité d’une descente d’eau pluviale où le captage se fait par un collecteur ou un récupérateur connecté sur le tuyau. Il filtrera les saletés et bloquera les feuilles, préservant ainsi la propreté du réservoir. Deux cuves plus de capacité Le jumelage de deux cuves permet de passer de 200 à 400 l. Chaque élément est doté en bas et en haut de deux entrées et sorties filetées 20 x 27 mm, et en face avant, d’un orifice pour un puisage au robinet. Le couplage peut s’effectuer par le haut ou par le bas. Lorsqu’elle est connectée par le haut, la première cuve se remplit complètement puis l’eau passe dans la suivante. Lorsqu’elle est connectée en partie basse, les deux cuves se remplissent simultanément. Le prélèvement d’eau peut se faire par le robinet frontal. L’inconvénient on ne peut pas vider les cuves car la sortie se trouve à la hauteur d’un seau. Un petit montage consiste à brancher un tuyau d’arrosage à la vanne de vidange. La pression est suffisante pour arroser le jardin et une pompe de surface, raccordée au tuyau kit de raccordement vendu dans le commerce, apporte un confort d’utilisation. Placer les cuves près de la descente des eaux Les cuves de 200l reposent sur une dalle en béton, à proximité de la descente des eaux. Percer pour installer les raccords Pour installer les raccords et relier les cuves, percer puis agrandir le trou avec une fraise conique. Assurer l'étanchéité du robinet L’emplacement du robinet est prévu en face avant. Sur le filetage, enrouler du ruban Téflon pour assurer l’étanchéité. Coupler les cuves Couplage avec deux T femelle 20 x 27 mm la branche centrale C se visse sur la cuve. Les branches en regard sont munies de raccords R sur lesquels s’ajustent les extrémités d’un gros tube de liaison. Monter les raccords Le raccord de la vanne se monte sur la cuve avant A, celui de la jauge sur la cuve arrière B. Chaque T est muni d’un manchon droit pour le vissage sur le bas de cuve. Tous les filetages mâles reçoivent une étanchéité au Téflon. Visser vannes et raccords La cuve avant est dotée d’une vanne qui se visse dans une branche du T. L’autre extrémité est munie d’un raccord droit pour visser l’embout d’un tuyau d’arrosage. Le manchon droit branche centrale du T est l’élément de vissage sur la cuve arrière avec étanchéité au Téflon. Insérer la jauge Sur le côté, une jauge J est prévue et fonctionne sur le principe des vases communicants tube plastique transparent ø 10 mm branché sur la tétine du raccord arrière. Elle est insérée dans un profilé plastique en U collé au mur. Fixé à la paroi, un feuillard d’antenne TV relie les cuves. Ancrer les cuves Les cuves sont connectées en partie basse ; elles se rempliront en même temps. L’ancrage au mur doit être solide. Le poids des réservoirs pleins peut atteindre 400 kg ! Monter le dispositif de captage Une coupelle récupère les eaux du tuyau de descente et les véhicule vers les cuves. Un filtre bloque les impuretés et un couvercle ferme l’ensemble deux marquages circulaires sont prévus pour adapter le couvercle au diamètre du tuyau 80 ou 100 mm. Découper le centre du couvercle au cutter. Insérer le dispositif Le système s’installe à une hauteur supérieure au niveau maximum d’eau dans le réservoir. Scier le tuyau en plastique à la scie à denture fine. Réaliser une deuxième coupe 6 cm plus bas pour insérer le dispositif. Disposer le filtre Introduire le couvercle prédécoupé, puis la coupelle sur le tuyau inférieur. Disposer le filtre à l’intérieur et emboîter le couvercle. Filtre hiver et filtre été Le bouton de rotation du filtre a deux repères hiver cristal de glace et été soleil. Relier collecteur et cuve Le collecteur d’eau est relié à une cuve par un tuyau annelé ø 14 mm de 1 m de longueur. Ajouter une pompe de surface L’entrée aspiration » de la pompe est réunie à un tuyau de liaison ø 19 mm par un raccord à vissage manuel. Utiliser un collier de serrage en inox. Connecter le tuyau à la sortie Le tuyau est connecté à la sortie de pompe par un raccord rapide Gardena. Insérer le bout du tuyau dans le raccord et serrer la bague de liaison. Visser l’embout à joint torique sur une sortie de pompe et encliqueter les deux parties du raccord rapide. Relier à la vanne de vidange La pompe est réunie à la vanne de vidange par un tuyau ø 19 mm et un raccord à serrage manuel. Le dispositif mis en œuvre est à présent disponible pour l’arrosage. Lance d'arrosage ou arrosoir Pour arroser les plantes, on peut utiliser une lance d’arrosage ou puiser l’eau au robinet se trouvant devant la cuve avec un petit arrosoir. Texte Claudie Petitjean Photo Claudie Petitjean
Pour dĂ©crire complètement les diffĂ©rents Ă©tats d’une rivière, en un point quelconque de son cours ou dans sa totalitĂ©, plusieurs Ă©lĂ©ments sont Ă considĂ©rer sa richesse hydrologique, les conditions d’écoulement, les transports solides… mais, principaleÂment, les variations dans le temps de son dĂ©bit et les causes naturelles ou artificielles de ces variations, en un mot son rĂ©gime. Parmi les fluctuations du dĂ©bit, les unes sont en liaison Ă©troite avec le cadre morÂphologique et gĂ©ologique du bassin, d’autres avec les oscillations et les rĂ©pĂ©titions rĂ©gulières de certaines composantes du climat ; d’autres variations sont, au contraire, apparemment fortuites, exceptionnelles et imprĂ©visibles. C’est donc sur un ensemble de traits permanents et accidentels que doit se fonder l’étude du rĂ©gime, sur la frĂ©Âquence et la variabilitĂ© des Ă©tats du cours d’eau, sur les rĂ©partitions saisonnières, jourÂnalières, voire horaires de cette frĂ©quence et de cette variabilitĂ©. Sommaire 1 Les variations interannuelles du dĂ©bit 2 Les variations saisonnières du dĂ©bit 3 VidĂ©o Le rĂ©gime des cours d’eau Les variations interannuelles du dĂ©bit Le premier type de variations en fonction du temps se rapporte aux fluctuations du dĂ©bit d’une annĂ©e Ă l’autre ou d’une sĂ©rie d’annĂ©es Ă une autre. Dans de longues sĂ©ries de dĂ©bit, 30 Ă 50 annĂ©es et plus, il arrive que les modules tendent Ă se grouper en suites de plusieurs annĂ©es, hydrologiquement plus ou moins abondantes, suivant des oscillations pluvio-thermiques de grande ampleur. Les phases rĂ©pĂ©tĂ©es de graves dĂ©ficits d’écoulement au Sahel, du SĂ©nĂ©gal Ă l’Ethiopie, dans les annĂ©es 1910-1916, puis dans les annĂ©es 1940 et celles de 1968 Ă 1972-1973, sont de ce type. Cependant, les nombreuses recherches, menĂ©es Ă toutes latitudes et sur nombre de bassins fluviaux, sur la durĂ©e et les Ă©carts de telles variations n’ont pas permis, jusqu’à prĂ©sent, de les qualifier strictement de pĂ©riodiques » ou cycliques » et laissent sceptique sur les rĂ©gularitĂ©s prĂ©tendues par certains. L’indice d’irrĂ©gularitĂ© R, le plus facile Ă calculer, est le rapport, pour la pĂ©riode connue, des modules extrĂŞmes R = Qannuel max. / Q_annuel min. Il est très petit, 1,2 Ă 2, pour les cours d’eau qui bĂ©nĂ©ficient de très grosses accuÂmulations lacustres, le Saint-Laurent 1,4 et le Nil Victoria par exemple, ou souterÂraines Nera ou Pescara de l’Apennin calcaire. Le fleuve Columbia, aux Etats-Unis, doit Ă la traversĂ©e de lacs et de plateaux basaltiques très fissurĂ©s un indice R de 2,2 Ă The Dalles, Oregon BV 614000 km2. Les cours d’eau alimentĂ©s par des glaciers sont Ă©galement très rĂ©guliers car la rĂ©tention amortit l’irrĂ©gularitĂ© des prĂ©cipitations, et la fusion est rĂ©glĂ©e par la tempĂ©rature qui oscille assez rĂ©gulièrement d’une annĂ©e Ă l’autre. Dans de très grands bassins oĂą des pluviositĂ©s ou des mises en rĂ©serves rĂ©gioÂnales peuvent se compenser, l’indice n’excède pas 3 Amazone 1,3, ZaĂŻre 1,7, Danube 2,3, Mississippi 2,5. D’une manière gĂ©nĂ©rale, les modules qui oscillent le plus, d’une annĂ©e Ă l’autre, sont les modules spĂ©cifiques les plus faibles, par exemple dans les domaines subtropicaux mĂ©diterranĂ©en ou texan oĂą l’indice peut largement dĂ©passer 10 et atteindre 50 pour des cours d’eau pĂ©rennes. En rĂ©gion tempĂ©rĂ©e ocĂ©aÂnique non montagnarde, les chiffres sont de l’ordre de 5 Ă 10 5 pour la Meuse, 7,6 pour la Weser, 8 pour la Loire et pour la Seine Ă Paris, 8,1 pour le Douro. Les rĂ©gimes fluviaux des rĂ©gions tropicales soumises Ă l’action très erratique des cyclones sont aussi très irrĂ©guliers, tels ceux du littoral oriental de Madagascar ou les rĂ©gions asiatiques de la mousson d’étĂ© Godaveri, en Inde, Dans les annĂ©es 1950-1960, des hydrologues travaillant en Afrique ont mis au point un autre indice, K3 = Q_90% / Q_10%, rapport du premier dĂ©cile au dernier dĂ©cile des modules rangĂ©s dans l’ordre dĂ©croissant. C’est, en d’autres termes, le rapÂport du module de l’annĂ©e humide de frĂ©quence dĂ©cennale au module de l’annĂ©e sèche de mĂŞme frĂ©quence. Cet indice est moins sujet que le prĂ©cĂ©dent aux erreurs d’échantillonnage puisqu’il exclut les valeurs extrĂŞmes. L’hydraulicitĂ©, c’est-Ă -dire, pour chaque cours d’eau, le rapport du module d’une annĂ©e particulière ou la moyenne d’un groupe d’annĂ©es particulières au module normal » est une valeur capitale en hydrologie. Soit, par exemple, pendant une seule annĂ©e, un module de 283 pour la Loire en 1949 et, pour une autre annĂ©e 1966, un module de 1310 alors que le dĂ©bit moyen annuel de 130 ans vaut 900 Les hydraulicitĂ©s des deux annĂ©es en question seront, respectivement, de 0,31 et de 1,45. Enfin, le coefficient de variation CV, rapport de l’écart-type Ă la moyenne de la sĂ©rie des modules, caractĂ©rise numĂ©riquement l’importance de la dispersion autour de la moyenne. C’est la valeur relative la plus utile pour comparer entre elles les variaÂbilitĂ©s interannuelles, dès lors qu’est admise l’hypothèse d’une distribution normale » au sens statistique, c’est-Ă -dire ajustĂ©e Ă la loi de Gauss des modules, hypothèse le plus souvent confirmĂ©e dans les bassins oĂą la vĂ©rification a Ă©tĂ© faite. Le CV permet aussi de comparer commodĂ©ment la variabilitĂ© des dĂ©bits Ă celle des prĂ©cipitations. Les variations saisonnières du dĂ©bit La rĂ©partition des dĂ©bits selon les mois de l’annĂ©e est le trait le plus souvent retenu pour une classification complète des rĂ©gimes, tant les alternances habituelles de hautes et basses eaux sont apparentes et de grande consĂ©quence pour les utilisateurs. Elle est fondĂ©e sur les moyennes mensuelles des dĂ©bits. Pour faciliter les comparaiÂsons, on calcule le coefficient mensuel de dĂ©bit, rapport, pour chacun des douze mois de l’annĂ©e, du dĂ©bit mensuel moyen au module. Le rapport est supĂ©rieur Ă 1 en pĂ©riode de hautes eaux et infĂ©rieur Ă 1 en basses eaux. Leur expression graphique par des courbes d’évolution au cours de l’annĂ©e est simple, Ă©minemment pĂ©dagogique et irremplaçable en hydrologie comparĂ©e. De grands Ă©carts au module, dans un sens ou dans l’autre ou dans les deux Ă la fois, caractĂ©risent l’immodĂ©ration dont les rivières de haute montagne, alimentĂ©es par les glaciers aux latitudes moyennes, donnent un exemple classique. Pendant l’hiver, les coefficients mensuels les plus faibles avoisinent 0,05 et 0,10; les coefficients les plus Ă©levĂ©s, 3 Ă 3,5, correspondent au maximum de la fusion, en juillet dans l’hĂ©misphère Nord, en janvier dans l’hĂ©misphère Sud, ce rythme se reproduisant avec une grande rĂ©gularitĂ© d’une annĂ©e Ă l’autre. Des rĂ©gimes saisonniers aussi fortement contrastĂ©s, avec des basses eaux exsangues confinant Ă l’assèchement, se rencontrent Ă©galement dans la zone climatique tropicale Ă longue saison sèche, le maximum annuel Ă©tant rĂ©gulier quant Ă la date mais irrĂ©gulier quant aux dĂ©bits. A l’opposĂ©, de faibles Ă©carts mensuels au module expriment une pondĂ©ration du rĂ©gime saisonnier, comme, par exemple, la Seine Ă Paris ou le RhĂ´ne Ă Beaucaire . Les cours d’eau du monde offrent une immense variĂ©tĂ© de fluctuations saisonÂnières car les combinaisons possibles sont innombrables, en diffĂ©rents bassins, d’une quantitĂ© de facteurs climatiques, morphologiques et biogĂ©ographiques qui interfèrent comme dans tout hydrosystème. L’analyse et le classement des rĂ©gimes saisonniers de PardĂ©, la plus ancienne et la plus cohĂ©rente, pose un premier principe de classement, uniquement descriptif. Les rĂ©gimes sont simples» ou complexes». Ils sont dits simples quand ils prĂ©sentent une seule alternance annuelle de hautes et basses eaux, que ce caractère soit dĂ» Ă la prĂ©pondĂ©rance d’un mode d’alimentation ou que la combinaison de plusieurs influences leur confère une simplicitĂ© apparente. Ainsi en est-il des rĂ©gimes glaciaire alpestre, nival de plaine des fleuves canadiens ou sibĂ©riens, pluvial tropical du Niger amont, Ă©vapo-pluvial ocĂ©anique tempĂ©rĂ© de plaine de la Tamise et de la Seine… Les rĂ©gimes sont complexes quand plusieurs phases hydrologiques se succèdent dans l’annĂ©e deux ou trois saisons d’abondance, deux saisons de pĂ©nurie au moins relative. Quand la complexitĂ© apparaĂ®t dès la source, elle est originelle rivières pyrĂ©ÂnĂ©ennes ou mĂ©diterranĂ©ennes de montagne, influencĂ©es par la neige, la pluie et l’évaÂporation. Quand la complexitĂ© a pour cause soit la confluence de rivières diffĂ©rentes, soit la modification du rĂ©gime d’amont en aval, elle est combinĂ©e ou changeante. Cependant, dans cette dernière catĂ©gorie Ă laquelle appartiennent tous les grands fleuves, les combinaisons ou les successions de rĂ©gimes d’amont en aval sont trop variĂ©es pour que se dĂ©gage de chaque fleuve un type homogène dominant. Le RhĂ´ne, le Danube, le ZaĂŻre, l’Amazone en sont des exemples particulièrement reprĂ©sentatifs. Au sein de ces deux grandes catĂ©gories de rĂ©gimes simples et complexes, des types et des sous-types sont distinguĂ©s avec prĂ©cision par rĂ©fĂ©rence d’abord Ă l’influence cliÂmatique qui gouverne les fluctuations saisonnières, ensuite par rĂ©fĂ©rence Ă la situation gĂ©ographique en latitude ou en altitude. L’appartenance aux rĂ©gions chaudes en deçà de 35° de latitude dans les deux hĂ©misphères d’une part, ou aux rĂ©gions tempĂ©rĂ©es et froides d’autre part, est capitale dans le premier cas, les diffĂ©rences thermiques saiÂsonnières sont insignifiantes et les rĂ©gimes hydrologiques sont, en gros, calquĂ©s sur les rĂ©gimespluviomĂ©triques dans le second cas, les fluctuations thermiques entre Ă©tĂ© et hiver règlent l’évaporation et l’évapotranspiration ainsi que les rĂ©tentions nivale et glaciaire. Tout autant que l’écart entre les moyennes mensuelles, les variations journalières, voire horaires, du dĂ©bit contribuent Ă caractĂ©riser l’immodĂ©ration ou la pondĂ©ration d’un rĂ©gime. Il n’est pas indiffĂ©rent de savoir si le dĂ©bit moyen mensuel est dĂ» Ă la succession de journĂ©es calmes et Ă©gales ou Ă des pulsations brutales dans un lit presque toujours Ă sec. Sur l’île de la RĂ©union, par exemple, la variĂ©tĂ© des types de temps excessifs et irrĂ©guliers prive les moyennes mensuelles de toute valeur reprĂ©sentativeCette typologie des rĂ©gimes saisonniers est toujours utilisĂ©e avec profit dans des Ă©tudes comparatives Ă petite et grande Ă©chelle et sert de base aux Ă©tudes les plus rĂ©centes, notamment celles rĂ©alisĂ©es sous l’égide de l’UNESCO. Cependant, elle n’est pas parfaite ; les seules variations saisonnières ne suffisent Ă dĂ©crire ni tous les rĂ©gimes ni l’ensemble des rĂ©gimes classĂ©s. FondĂ©e exclusivement sur les moyennes des dĂ©bits moyens mensuels de nombreuses annĂ©es, elle conserve du rĂ©gime des traits saillants encore qu’attĂ©nuĂ©s et elle nĂ©glige ce qui peut ĂŞtre le plus utile Ă connaĂ®tre. Ainsi, autre lacune, elle donne une image infidèle des phĂ©nomènes de stockage et de dĂ©stockage des rĂ©serves souterraines et lacustres et de leur influence sur les dĂ©bits si l’écoulement est influencĂ© par le jeu de grosses rĂ©serves souterraines et que la corrĂ©lation entre pluie et dĂ©bit ne peut ĂŞtre valablement Ă©tablie en annĂ©e particulière. VidĂ©o Le rĂ©gime des cours d’eau VidĂ©o dĂ©monstrative pour tout savoir sur Le rĂ©gime des cours d’eau Post Views 677
27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 0925 CHAPITRE 17 COMMENT TRAVERSER LES COURS ET LES LIEUX HUMIDES 1. En situation de survie, est parfois un obstacle à franchir. Il peut lac ou cours mais aussi tourbière, de sables mouvants, de marais ou de fondrières. Même dans le désert, une crue soudaine peut rendre un oued infranchissable. Enfin, quelles que soient les eaux à traverser, vous devez savoir comment le faire en toute sécurité. SECTION 1 COURS 2. Il a pas de description standard cours Il peut être plus ou moins profond, large ou étroit, à courant faible ou impétueux. Il faut donc élaborer un bon plan avant de le traverser. 3. Afin une bonne vue du cours monter sur une élévation pour repérer un point de traversée. Au besoin, vous pouvez aussi grimper dans un arbre. Il faut choisir un passage à gué en fonction des facteurs suivants a. Un tronçon plat où le cours se divise en plusieurs chenaux. Deux ou trois chenaux sont habituellement plus faciles à traverser bras principal. b. Un haut-fond ou un banc de sable. Si possible, choisissez un passage en amont du haut-fond ou du banc de sable; si vous perdez pied et que le courant vous emporte, vous pourrez vous y réfugier. c. Pour traverser le cours suivez une trajectoire de 45 ° vers par rapport au courant. 4. Les situations suivantes présentent des dangers potentiels et sont à éviter si possible a. Obstacles sur la rive opposée pouvant entraver la marche. Repérez un endroit sur rive où vous pourrez vous déplacer avec sûreté et aisance. b. Rochers en travers du cours Les rochers indiquent souvent la présence de dangereux rapides ou de canyons. c. Cascade ou chenal profond. jamais de passer à gué directement audessus ou à proximité de ces endroits dangereux. d. Cours à fond rocheux. Vous pouvez vous blesser gravement en glissant ou en tombant sur des rochers. Habituellement, les rochers submergés sont trèsglissants et peuvent facilement vous faire perdre Cependant, un rocher qui émerge de atténue la force du courant et pourra vous aider à traverser en vous offrant un point e. Estuaire fleuve. Un estuaire est normalement large, et il est soumis aux marées et à de forts courants. des marées peut se manifester à plusieurs kilomètres en amont de de certains fleuves. Remontez le fleuve pour trouver un autre point de passage. f. Remous. Un remous peut produire un puissant contre-courant, en aval de qui provoqué, et vous entraîner sous 5. La profondeur cours guéable ne devrait pas vous décourager tant que vous avez pied. En fait, les eaux profondes sont souvent plus calmes et par conséquent moins dangereuses que les eaux peu profondes au courant rapide. Quant à vos vêtements, vous pourrez fort bien les faire sécher après la traversée ou encore, vous pouvez fabriquer un radeau pour les transporter, ainsi que votre équipement, la rive opposée. 6. Vous ne devez absolument pas essayer de traverser un cours à la nage ou à gué quand est trop froide; cette baignade pourrait vous être fatale. Essayez plutôt de fabriquer un radeau de fortune. Par contre, si vous pouvez passer en ne vous mouillant que les pieds, traversez à gué. Aussitôt arrivé sur rive, asséchez-les vigoureusement. SECTION 2 RAPIDES 7. le faut, on peut traverser sans danger des rapides ou une rivière profonde au courant vif. Pour traverser de pareils cours à la nage, il faut aller avec le courant et non le combattre. Essayez de garder le corps à afin de réduire les risques entraîné sous 8. Dans les rapides violents où est peu profonde, placez-vous sur le dos en pointant les pieds vers gardez les mains le long des hanches et servez-vous en comme si elles étaient des nageoires. Cette technique va accroître votre flottabilité et vous aidera à contourner les obstacles. Relevez les pieds pour éviter soient meurtris ou coincés par les rochers. 9. Dans les rapides profonds, adoptez une position ventrale, la tête vers et obliquez vers le rivage chaque fois que possible. Surveillez les obstacles et prenez garde aux remous et aux courants convergents qui provoquent souvent de dangereux tourbillons. Les courants convergent au confluent des cours ou lorsque contourne un obstacle important, par exemple un îlot. 10. Utilisez la méthode suivante pour traverser à gué un cours vif et trompeur a. Enlevez pantalon et chemise pour réduire la prise que le courant aura sur vous Gardez toutefois vos chaussures afin de vous blesser les pieds et les chevilles sur des rochers et pour assurer votre prise au fond. b. Attachez votre pantalon et vos effets sur le dessus de votre sac à dos, ou faites-en un paquet. De cette façon, si vous êtes séparé de votre bagage, tous vos effets seront ensemble. Il est plus facile de retrouver un gros paquet que plusieurs petits articles éparpillés . Comment traverser les cours et les lieux humides c. Transportez votre bagage en le plaçant bien haut sur le dos et en vous assurant de pouvoir vous en débarrasser facilement si nécessaire. Même un excellent nageur va couler ne peut se délester assez vite paquet encombrant. d. Pour passer à gué, munissez-vous perche solide 7,5 cm de diamètre et de 2 à 2,5 m de longueur. Empoignez-la et plantez-la fermement à côté de vous, en amont, contre le courant. Posez fermement les pieds à chaque pas et déplacez la perche en un peu en aval de sa position précédente, mais toujours en amont de votre position. Continuez en plaçant le pied au-dessous de la perche figure 17-1. Figure 17-1 Une personne traversant un courant rapide e. Traversez le gué en diagonale selon un angle de 45°. 11. En utilisant cette méthode, vous pourrez traverser en toute sécurité des courants qui emporteraient normalement une personne seule. Ne vous inquiétez pas du poids de votre sac, qui constitue plutôt un avantage pour traverser à gué. 12. Si vous êtes en groupe, traversez tous ensemble. Assurez-vous que tout le monde a préparé les bagages et les vêtements selon la méthode décrite plus haut. La personne la plus lourde doit se placer au bout aval de la perche et la personne la plus légère, au bout amont. Avec cette méthode, la personne en amont brise le courant, et le remous qui se forme permet aux autres de se déplacer assez aisément. Si la personne en amont perd pied momentanément, les autres peuvent retenir solidement la perche le temps reprenne son équilibre figure 17-2. 13. Un groupe de trois personnes ou plus peut utiliser la méthode présentée à la figure 17-3 pour traverser un cours avec une corde. Il faut avoir à sa disposition une corde trois fois plus longue que la largeur du cours Figure 17-2 Plusieurs personnes traversant un courant rapide un bon lien Published by seth-survivalisme - dans En dehors du domicile
quand deux cours d eau se rejoigne